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2020-04 / NUMÉRO 166   RÉAGISSEZ / ÉCRIVEZ-NOUS
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Au Salon
Marseille rend hommage à la Méditerranée


2009 - 12
C’est dans le magnifique cadre de l’école Euromed management, dans les docks de la Joliette à Marseille, que s’est tenue, les 21 et 22 novembre 2009, la première édition du Salon des écrivains de la Méditerranée, « Écritures méditerranéennes », admirablement conçu par l’écrivain, journaliste et bloggeur Pierre Assouline et par la commissaire du Salon, Elsa Charbit, journaliste bien connue des téléspectateurs de France 3. Au programme : tables rondes, signatures, cafés littéraires avec des représentants de la plupart des pays méditerranéens, dont Tahar Ben Jelloun (Maroc), Gamal al-Ghitany (Égypte), Alexandre Najjar (Liban) ; Lydie Salvayre (France), Nedim Gürsel (Turquie), Andréa Bajani (Italie), Antonio Soler (Espagne), Abdelaziz Kacem (Tunisie), etc. Les débats ont tourné autour de la culture méditerranéenne, des valeurs communes, des langues et, inévitablement, de la politique, puisque les troubles, les extrémismes et les dictatures « polluent » malheureusement la vision idéaliste qu’on peut se faire de la mare nostrum. Le problème israélo-palestinien et l’entrée en Europe de la Turquie ont ainsi été abordés « sans langue de bois » pour le plus grand bonheur d’un public nombreux et passionné qui a multiplié les questions. « Penser la Méditerranée avec de vrais penseurs, de vrais écrivains, c’est assez rare ! » s’est empressé de commenter Tahar Ben Jelloun dont les moindres faits et gestes étaient épiés et filmés par les caméras de France 3 Méditerranée qui prépare un documentaire sur lui. À l’issue de ce Salon parfaitement organisé, l’impression générale était qu’il ne s’agissait nullement d’une rencontre de plus sur un sujet aux contours flous, mais d’une manifestation très réussie, enrichissante et féconde, ayant permis à des auteurs de qualité et de différentes générations de dialoguer en toute liberté et de faire avancer la pensée méditerranéenne. À noter aussi que le prix Ecrimed-Cultura a été décerné à Noémi Cingoz, en récompense pour ses traductions du turc au français.
 
 
© Olivier Monge / MYOP
 
2020-04 / NUMÉRO 166