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2020-04 / NUMÉRO 166   RÉAGISSEZ / ÉCRIVEZ-NOUS
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La scène cultuelle et littéraire libanaise s’est enrichie en 2013 avec la Maison internationale des écrivains à Beyrouth et le Centre Pen Liban.

2013 - 11
La Maison internationale des écrivains à Beyrouth est la concrétisation d’une idée lancée en 2009 par Charif Majdalani, au temps où Beyrouth était capitale mondiale du livre, et qui s’est finalement concrétisée l’an passé, grâce au soutien de la municipalité de Beyrouth et de la Région Île-de-France. Ce projet est né du constat que Beyrouth et le Liban, au contraire de bien des pays et des villes du monde, ne possèdent pas de forums de rencontres entre écrivains de diverses langues et de diverses cultures et le public, ni même un lieu de réflexion sur la création littéraire vivante. Pourtant, Beyrouth est aujourd’hui une ville emblématique de la multiplicité culturelle et linguistique, où la création littéraire très dynamique constitue, avec le reste des pratiques artistiques, un champ d’expérimentation qui a longtemps été et demeure un exemple pour la région et pour le monde. C’est pour combler ce manque qu’avec un groupe de personnes passionnées de littérature et avec l’aide d’un comité de soutien international a été fondée cette Maison internationale des écrivains à Beyrouth, structure destinée à organiser des rencontres annuelles entre les écrivains du monde et le public libanais et à publier une revue de création littéraire.

Son lancement aura lieu durant le Salon du livre francophone de Beyrouth, en présence de Patrick Deville, directeur de la Maison des écrivains étrangers et des traducteurs de Saint-Nazaire, de Sylviane Dupuis, représentant la Maison Rousseau et de la littérature de Genève, et de Cathie Barreau, directrice de la Maison Julien Gracq. Il y sera notamment annoncé le programme des premières rencontres internationales, en mai 2014. Il faut noter la présence cette année au Salon du livre de ces trois dernières institutions, partenaires de la Maison des écrivains libanaise. 

Le Centre Pen Liban, de son côté, a été fondé grâce aux efforts de Hyam Yared, qui en est actuellement la présidente, et avec le concours d’une communauté d’écrivains qui constituent aujourd’hui son comité directeur. Reconnue par le Pen Club international au titre de membre lors de sa conférence annuelle en 2012, l’association culturelle Centre Pen Liban tente de réanimer les idées et les valeurs propres à l’esprit du Pen international. Comme l’explique Hyam Yared, le Centre Pen Liban, qui regroupe déjà un nombre important de romanciers, de poètes, d’essayistes et journalistes libanais, a ainsi pour but d’aider la littérature à se délivrer de l’emprise de la censure et de toute forme d’intimidation, en proposant aux écrivains et aux journalistes une tribune et un espace ouvert, afin de les aider à retrouver leur rôle légitime de témoins à l’avant-garde de leur époque. Pour cela, et en collaboration avec le Pen international, devrait rapidement être mise en place une structure stable qui s’engagera dans la lutte pour la liberté de la presse et la liberté d’expression à travers l’organisation de conférences, la création d’un prix littéraire ainsi que par la mise en place d’un réseau de coordination entre les divers centres Pen du monde arabe.




 
 
 
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