Antoine Boulad
2016-06-02
Né en 1951, Antoine Boulad est un poète libanais. En 1997, il fonde avec des amis l’association Assabil qui vise à développer la lecture publique au Liban et qui créera la première bibliothèque municipale de Beyrouth. Depuis 2015, à l’invitation de l’Agenda culturel de Beyrouth, il anime une page dédiée à la poésie contemporaine. Parmi ses ouvrages : Les Brindilles de la mémoire (L’Harmattan, 1993), Rue de Damas (el-Saqi, 2007), À nu(e) (Dergham, 2011).
Quel est le principal trait de votre caractère ?
L'optimisme. L'enthousiasme.
Votre qualité préférée chez un homme et une femme ?Â
La qualité de leur écoute et de leur beauté.
Qu'appréciez-vous le plus chez vos amis ?
Leur mémoire. Me faire rire.
Votre principal défaut ?
Mon esprit d'escalier.
Votre occupation préférée ?
Rêver.
Votre rêve de bonheur ?
Être intelligent.
Quel serait votre plus grand malheur ?
Mourir sans le savoir.
Ce que vous voudriez être ?
Ce que je suis mais aussi explorateur, danseur d’étoiles...
Le pays où vous désireriez vivre ?
De ce point de vue, les pays n'existent pas.
Votre couleur préférée ?
Jamais l’une sans l’autre.
La fleur que vous aimez ?
Le bougainvillier, son explosion.
Vos auteurs favoris en prose ?
Cortázar, Borges, Auster...
Vos poètes préférés ?
Arthur Rimbaud, André Breton et Georges Schéhadé.
Vos compositeurs préférés ?
Les Rolling Stones.
Vos peintres favoris ?
Des milliers d’œuvres depuis Lascaux jusqu’à Assadour et Mohammad Rawas, sans oublier Hans Bellmer.
Vos héros dans la vie réelle ?
Les candidates de « Beyrouth Madinati ».
Vos prénoms favoris ?
Rocamadour.
Ce que vous détestez par-dessus tout ?
Le manque d'humour et d'amour.
Le fait militaire que vous admirez le plus ?
Les résistances.
La réforme que vous estimez le plus ?
La séparation de l’Église et de l’État.
L'état présent de votre esprit ?
Mou, passe et manque.
Comment aimeriez-vous mourir ?
Faux-départ.
Le don de la nature que vous aimeriez avoir ?
L'intelligence.
Les fautes qui vous inspirent le plus d'indulgence ?
Celles que l'on admet.
Votre devise ?
Qui trop embrasse étreint parfaitement.Â