2009-02-05
Né au Liban en 1945, docteur ès lettres et professeur à l’Université libanaise, Rachid el-Daïf a à son actif plusieurs romans remarqués, dont Learning English, Qu’elle aille au diable Meryl Streep et Fais voir tes jambes Leïla, traduits en français chez Actes Sud.   La dérision qui caractérise ses écrits se retrouve dans ses réponses au questionnaire.
l Quel est votre principal trait de caractère ?
Le fait d’avoir du caractère.
l Votre qualité préférée chez une femme ?
Sa chasteté, le fait de soutenir l’honneur de sa famille, de ses frères en particulier.
l Qu’appréciez-vous le plus chez vos amis ?
Leur indifférence.
l Votre principal défaut ?
Je n’en ai aucun.
l Votre occupation préférée ?
Le travail.
l Votre rêve de bonheur ?
Me sécher au soleil après le bain.
l Quel serait votre plus grand malheur ?
Être kidnappé pour des raisons confessionnelles.
l Ce que vous voudriez être ?
Moi-même sans mes défauts.
l Le pays où vous désireriez vivre ?
Là où je suis.
l Votre couleur préférée ?
Le bleu.
l La fleur que vous aimez ?
La marguerite.
l L’oiseau que vous préférez ?
Le rossignol.
l Vos auteurs favoris en prose ?
Je n’en ai pas.
l Vos poètes favoris ?
Les poètes de la période préislamique.
l Vos héros dans la fiction ?
Je n’aime pas les héros.
l Vos compositeurs préférés ?
J’aime la musique classique sans préférence aucune.
l Vos peintres favoris ?
Je n’en ai pas.
l Vos héros dans la vie réelle ?
Les gens qui ressemblent aux arbres.
l Vos prénoms favoris ?
Charbel, Hassan, Fatmé et Martha.
l Ce que vous détestez par-dessus tout ?
Mes défauts récurrents.
l Les personnages historiques que vous détestez le plus ?
Les philosophes.
l Le fait militaire que vous admirez le plus ?
La bataille de Bnachii au XIXe siècle.
l La réforme que vous estimez le plus ?
La réforme administrative au Liban dans les années 90.
l L’état présent de votre esprit ?
« Rawa’ », sérénité.
l Comment aimeriez-vous mourir ?
Debout et propre.
l Le don de la nature que vous aimeriez avoir ?
Je possède tous les dons de la nature mais je ne m’en sers pas.
l La faute qui vous inspire le plus d’indulgence ?
L’assassinat pour des raisons politiques.
l Votre devise ?
Ne jamais se plaindre de la météo, des embouteillages ou de ce qu’on appelle « el-wadeh », la situation actuelle.