2009-03-05
Romancière et dramaturge libanaise, Hanan al-Cheikh est l’auteure de plusieurs ouvrages traduits en français, dont Histoire de Zahra (Lattès), Le Cimetière des rêves (Actes Sud) et Poste restante Beyrouth (Actes Sud).
l Quel est votre principal trait de caractère ?
Je sais prendre la vie avec ironie et humour.
l Votre qualité préférée chez un homme ?
Ses chemises propres et bien repassées !
l Qu’appréciez-vous le plus chez vos amis ?
Leur fidélité.
l Votre principal défaut ?
J’en ai par milliers, mais le plus vilain, c’est de vouloir corriger le monde.
l Votre occupation préférée ?
Écrire.
l Votre rêve de bonheur ?
Voyager de par le monde, écouter de la musique et manger du chocolat.
l Quel serait votre plus grand malheur ?
La mort des proches.
l Ce que vous voudriez être ?
Actrice.
l Le pays où vous désireriez vivre ?
Le Liban.
l Votre couleur préférée ?
Le beige rose.
l La fleur que vous aimez ?
L’orchidée. Je suis fascinée par son monde secret.
l L’oiseau que vous préférez ?
Le canard.
l Vos auteurs favoris en prose ?
Je n’en ai pas. J’ai des livres préférés.
l Vos poètes favoris ?
Ounsi el-Hage.
l Vos héros dans la fiction ?
Mustafa Saïd dans La saison de migration vers le Nord de Tayeb Saleh.
l Vos compositeurs préférés ?
Le groupe malaisien Tinariwen, Nasrat Ali Khan et Mohamad Abdelwahab.
l Vos peintres favoris ?
Najah Taher, Lucas Cranach, Paula Rigo et Diego Velazquez.
l Vos héros dans la vie réelle ?
Ma mère dans mon dernier livre.
l Vos prénoms favoris ?
Asmahane, Nakoum el-Doha, Shams.
l Ce que vous détestez par-dessus tout ?
Le mensonge.
l Les personnages historiques que vous détestez le plus ?
Timorlank.
l Le fait militaire que vous admirez le plus ?
La conquête de l’Andalousie. J’admire le rayonnement culturel et artistique qui a caractérisé cette période.
l L’état présent de votre esprit ?
Perplexe, sans que cela me gêne.
l Comment aimeriez-vous mourir ?
Consciente, prête et sans douleur.
l Le don de la nature que vous aimeriez avoir ?
Une belle voix.
l La faute qui vous inspire le plus d’indulgence ?
Arriver en retard et le malentendu.
l Votre devise ?
« L’enfant de l’œil est une larme. »