Carole Dagher, journaliste de carrière, juriste de formation, est l’auteur d'ouvrages politiques sur le Liban et le Moyen-Orient et de romans historiques couronnés par différents prix, dont une trilogie racontant la naissance du Liban moderne : Le couvent de la Lune (Plon), Le seigneur de la Soie (Plon) et La princesse des Batignolles (Éditions du Rocher). Son dernier roman est Le Testament secret de Moïse (Calmann-Lévy).

Quel est le principal trait de votre caractère ?

L’impétuosité. Versant positif, ça donne l’enthousiasme; versant négatif, l’irritabilité.

Votre qualité préférée chez une femme (homme)? 

La réalisation de soi. Ça confine au bonheur, et c’est beau à voir.

Qu'appréciez-vous le plus chez vos amis ?

Leur présence, au fil des ans. Un cadeau inestimable de la vie.

Quel serait votre plus grand malheur ?

Ne plus rêver…

Le pays où vous désireriez vivre ?

Dans le Liban d’avant le béton et la pollution, à flanc de montagne, face au Sannine.

Votre couleur préférée ?

Le violet du couchant à l’heure de l’Angélus.

L'oiseau que vous préférez ?

L’hirondelle.

Vos auteurs favoris en prose ?

L’immense Victor Hugo.

Vos héros dans la fiction ?

Ceux de mon enfance : Thierry la Fronde, Ivanhoe, le chef apache Winnetou et le dernier des Mohicans. Des héros qui défendent leur droit, leur terre et l’honneur des leurs. 

Vos peintres favoris ?

Claude Monet. Vermeer. Fatima el-Hajj, Moustafa Farroukh, Martha Hraoui.

Vos héros dans la vie réelle ?

Les patriotes en général. Napoléon. Henri Dunant et ses « héritiers » modernes, médecins du monde et bénévoles au service des autres. Melhem Khalaf, fondateur d’Offre-Joie.

Vos prénoms favoris ?

Ceux qu’on prononce avec affection.

Ce que vous détestez par-dessus tout ?

La mauvaise foi et la méchanceté. Elles vont souvent de pair.

Les caractères historiques que vous détestez le plus ?

Ceux qui attendent que leurs partisans se sacrifient pour eux.

Le fait militaire que vous admirez le plus ?

Les batailles pour défendre son pays et celles qui fondent une mémoire collective nationale, la bataille de la Marne (septembre 1914), la Commune d’Antelias (1840).

La réforme que vous estimez le plus ?

L’école obligatoire et gratuite pour filles et garçons, décrétée par le Concile maronite de Louaize (1736). 

L'état présent de votre esprit ?

Fébrile.

Comment aimeriez-vous mourir ?

En priant.

Le don de la nature que vous aimeriez avoir ?

Je préfère être reconnaissante pour ce que Dieu m’a donné.

Les fautes qui vous inspirent le plus d'indulgence ?

Celles commises de bonne foi, celles pour lesquelles on se repent. 

Votre devise ?

Savoir reconnaître et savourer le bonheur quand il est là.