Professeur de littérature française à l’Université libanaise de Tripoli et membre du comité de rédaction de L’Orient Littéraire, Jabbour Douaihy compte parmi les grands acteurs culturels du pays. Plusieurs de ses romans ont déjà été traduits en français dont récemment Saint Georges regardait ailleurs, paru aux éditions Actes Sud/L’Orient des Livres.

Quel est le principal trait de votre caractère ?

Le dilettantisme.

Votre qualité préférée chez un homme ? 

L’autodérision.

Votre qualité préférée chez une femme ?

Son devenir. 

Qu’appréciez-vous le plus chez vos amis ?

Leur intelligence.

Votre principal défaut ?

Impulsif avec regret à retardement.

Votre occupation préférée ?

Écrire.

Votre rêve de bonheur ?

Je l’emprunterai à François Coppée : « Jouant du flageolet, assis à ma fenêtre. »

Quel serait votre plus grand malheur ?

Le superlatif est-il de rigueur ?

Ce que vous voudriez être ?

Je ne sais plus.

Le pays où vous désireriez vivre ?

Dans une grande ville, la nuit.

Votre couleur préférée ?

Le blanc s’il en est une…

La fleur que vous aimez ?

La rose tout compte fait.

L’oiseau que vous préférez ?

Le chardonneret jaune.

Vos auteurs favoris en prose ?

Jahiz, Saint-Simon, Proust.

Vos poètes préférés ?

Al-Moutanabbi, Racine, Rimbaud.

Vos héros dans la fiction ?

Stavroguine et Marcel.

Vos compositeurs préférés ?

Bach et Mozart.

Vos peintres favoris ?

Breughel, Turner, De Staël.

Vos héros dans la vie réelle ?

Une femme forcément…

Vos prénoms favoris ?

Alya et Waddah.

Ce que vous détestez par-dessus tout ?

La suffisance souriante.

Les caractères historiques que vous détestez le plus ?

Détestez ?

Le fait militaire que vous admirez le plus ?

Waterloo vécue par Fabrice Del Dongo dans La Chartreuse de Parme.

La réforme que vous estimez le plus ?

Contenir le monothéisme.

L’état présent de votre esprit ?

Ludique.

Comment aimeriez-vous mourir ?

Avant ceux que j’aime.

Le don de la nature que vous aimeriez avoir ?

Trop tard, mais savoir faire quelque chose avec mes mains.

Les fautes qui vous inspirent le plus d’indulgence ?

Celles qui ne veulent pas recommencer mais recommencent.

Votre devise ?

Moi ?