Fouad Laroui
2013-08-01
Né en 1958, Fouad Laroui est un écrivain marocain qui vit et enseigne l’économie à Amsterdam. Parmi ses dernières publications, un roman : La vieille dame du Riad (Julliard, 2011), et un recueil de nouvelles : L’étrange affaire du pantalon de Dassoukine (Julliard, 2012) qui a obtenu le Prix Goncourt de la nouvelle 2013.
Quel est le principal trait de votre caractère ?
La curiosité.
Votre qualité préférée chez une femme ?
La tendresse.
Votre qualité préférée chez un homme ?
La franchise.
Qu’appréciez-vous le plus chez vos amis ?
Qu’ils sachent me laisser en paix de temps en temps.Â
Votre principal défaut ?
La rancune. Si on me fait une crasse, c’est fini. Et je suis capable de m’en souvenir 20 ans après !Â
Votre occupation préférée ?
Lire.Â
Votre rêve de bonheur ?
Amours, lecture, campagne.Â
Quel serait votre plus grand malheur ?
Perdre le goût de la vie. En 2005, j’ai fait du surmenage. Je sais ce que c’est.Â
Ce que vous voudriez être ?
J’aurais aimé être Henri Poincaré (1854-1912) : le cousin du président français. C’était un génie des mathématiques et de la physique. Un génie méconnu. Son intelligence est fascinante.Â
Le pays où vous désireriez vivre ?
La France.Â
La fleur que vous aimez ?
Je déteste les tulipes et pourtant je vis au pays des tulipes. Je dirais le magnolia.
L’oiseau que vous préférez ?
Les petits moineaux qu’on voit dans les rues.Â
Vos auteurs favoris en prose ?
Voltaire, Proust, Queneau.
Vos poètes préférés ?
Aragon, curieusement. Beaucoup le détestent.Â
Vos héros dans la fiction ?
Le prince Mychkine, autrement dit l’idiot de Dostoïevski.
Votre héroïne dans la fiction ?
Toutes celles de Jane Austen.Â
Vos héros dans la vie réelle ?
Je n’en ai pas. Je dirais les héros anonymes : ceux qui font des choses extraordinaires dans l’ombre.Â
Vos prénoms favoris ?
Hippolyte et Cunégonde.
Ce que vous détestez par-dessus tout ?
La bêtise méchante.
Le fait militaire que vous admirez le plus ?Â
La traversée du lac Ladoga par les Russes en 1942.Â
Les caractères historiques que vous méprisez le plus ?
Tous les tyrans et les despotes : ceux qui s’arrogent le droit de vie et de mort sur autrui.Â
La réforme que vous estimez le plus ?
La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.Â
L’état présent de votre esprit ?
Serein et heureux.Â
Comment aimeriez-vous mourir ?
Le sourire aux lèvres.Â
Le don de la nature que vous aimeriez avoir ?
Être musicien.
Les fautes qui vous inspirent le plus d’indulgence ?
Les fautes de maladresse.
Votre devise ?
Celle de Georges Courteline : « Je m’en fous. »Â