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2020-04 / NUMÉRO 166   RÉAGISSEZ / ÉCRIVEZ-NOUS
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Questionnaire de Proust à...
Isabelle Alonso
2013-03-07

Fille de républicains espagnols, Isabelle Alonso, née en 1953 à Auxerre, est naturalisée française à l’âge de huit ans. Essayiste, romancière, comédienne et chroniqueuse pour la télévision et pour la radio, Alonso est une ardente militante pour la défense des droits des femmes dans le monde. Elle a publié une série d’essais sur la condition féminine. Romancière, elle est l’auteure notamment de L’Exil est mon pays (Héloïse d’Ormesson, 2006).

l Quel est votre principal trait de caractère ?

La ténacité.

 

l Votre qualité préférée chez un homme ? 

L’intelligence. L’intégrité.

 

l Votre qualité préférée chez une femme ? 

L’intelligence. L’intégrité.

 

Qu’appréciez-vous le plus chez vos amis ? 

L’humour et la fidélité.

 

l Votre principal défaut ? 

Le besoin de reconnaissance.

 

l Votre rêve de bonheur ? 

Une maison, une famille, du soleil.

 

l Quel serait votre plus grand malheur ? 

Être aveugle. 

 

l Le pays où vous désireriez vivre ? 

Au sud de l’isotherme de l’olivier.

 

l L’oiseau que vous préférez ? 

Le moineau indissociable de Paris. Les migrateurs qui font rêver à d’autres cieux.

 

l Vos héros dans la fiction ? 

Don Quichotte.

 

Vos héroïnes dans la fiction ? 

Fifi Brindacier.

 

l Vos peintres favoris ? 

J'ai un faible pour les illustrateurs. Norman Rockwell, Carl Larsson. 

 

l Vos héros dans la vie réelle ? 

Leopold Trepper, Nelson Mandela, les résistants. Les chirurgiens bénévoles qui partent opérer au bout du monde, comme Maurice Mimoun. Les hommes féministes, comme Lucien Neuwirth ou Israel Nisand.

 

l Vos héroïnes dans la vie réelle ? 

Ma mère. Les grandes sportives, Wilma Rudolph, Suzanne Lenglen, Colette Besson, Jeannie Longo, Marie-Jo Pérec, Amélie Mauresmo, Steffi Graff, Laura Flessel, Laure Manaudou. 

 

l Vos prénoms favoris ? 

Si j’en avais, j’aurais fait un enfant.

 

l Ce que vous détestez par-dessus tout ? 

Le cynisme. Les comportements genre « après moi le déluge ». Dans la rue, dans le métro, dans la nature. Dans la vie. 

 

l Les caractères historiques que vous détestez le plus ? 

Franco, Hitler, Staline, Mao et leurs homologues contemporains. 

 

l La réforme que vous estimez le plus ? 

L’école publique et laïque, la liberté de contraception et d’avortement, l’Europe sans frontières en attendant le monde sans frontières.

 

l Comment aimeriez-vous mourir ? 

Ce n’est pas dans mes intentions. Ou alors vieillissime et ravagée, pour ne rien regretter.

 

l Les fautes qui vous inspirent le plus d’indulgence ? 

Celles qui pavent l’enfer à ce qu’on dit, qui sont inspirées par les bonnes intentions.

 

l Votre devise ? 

« Que me quiten lo bailao ». Approximativement : « Personne ne peut m’enlever ce que j’ai dansé. » 

 
 
© D.R.
 
2020-04 / NUMÉRO 166