Écrivain, journaliste et cinéaste français, Christophe Donner est né à Paris en 1956. Après avoir passé son enfance dans la banlieue parisienne, il quitte l’école en 1970. Attiré par les arts du spectacle, il débute une carrière sur le grand écran comme acteur et monteur. C’est en 1982 qu’il signe Petit Joseph (Fayard), son premier roman autobiographique. Partisan d’un écriture libérée et fidèle au genre de l’autofiction qu’il revendique et défend dans son essai Contre l’imagination (Fayard, 1998), il est aujourd’hui l’auteur d’une œuvre dense et variée dont Vivre encore un peu (Grasset, 2011), un roman bouleversant qui raconte l’histoire d’une famille libanaise.

l Votre vertu préférée ?

L’oubli.

l Quel est votre principal trait de caractère ?

L’échec.

l Votre qualité préférée chez un homme ?

Son silence.

l Votre qualité préférée chez une femme ?

L’appât du gain.

l Votre principal défaut ?

Déjà trop vieux.

l Votre principale qualité ?

Pas encore mort.

l Votre occupation préférée ?

Regarder les gens.

l Votre rêve de bonheur ?

Ne plus y penser.

l Quel serait votre plus grand malheur ?

Revoir mon père.

l Ce que vous voudriez être ?

Celui que j’étais hier.

l Le pays où vous désireriez vivre ?

La suite royale du Crillon.

l L’oiseau que vous préférez ?

Le canard à l’orange.

l Vos auteurs favoris en prose ?

Saint Jean, saint Matthieu, saint Marc, saint Luc.

l Vos poètes favoris ?

Bukowski.

l Votre héroïne dans la fiction ? 

Ma femme.

l Vos compositeurs préférés ?

Mes boules Quies.

l Vos peintres favoris ?

Le soleil, la lune, l’hydrogène.

l Vos héros dans la vie réelle ?

Ready Cash.

l Vos héroïnes préférées dans la vie réelle ?

Les lois.

l Ce que vous détestez par-dessus tout ?

La vanité.

l Les personnages historiques que vous détestez le plus ?

Napoléon, Lénine, Che Guevara.

l Les faits historiques que vous méprisez le plus ?

La colonisation, la décolonisation.

l La réforme que vous estimez le plus ?

L’interdiction de fumer.

l L’état présent de votre esprit ?

Anxiété.

l Comment aimeriez-vous mourir ?

En écrivant mon testament.

l Le don de la nature que vous aimeriez avoir ?

Parler arabe.

l La faute qui vous inspire le plus d’indulgence ?

La faute de frappe.

l Votre devise ?

« Nous ne sommes que le résultat de ce qu’on nous reproche. »