Mohammed Aïssaoui est né en 1964 en Algérie. Politologue, il entame une carrière de journalise et écrit au Figaro Littéraire depuis janvier 2001. Il est l’auteur d’une anthologie sur les écrivains et la ville d’Alger, Le Goût d’Alger (Mercure de France, 2006), ainsi que de L’affaire de l’esclave Furcy (Gallimard, 2010) qui traite du procès intenté par un esclave à son maître 30 ans avant l’abolition de l’esclavage en 1848, et qui a été récompensé par de nombreux prix dont le prix Renaudot de l’essai 2010.

l Quel est votre principal trait de caractère ?
L’optimisme (une vraie prise de risque quotidienne...).

l Votre qualité préférée chez un homme ?
Qu’il puisse être un ami. J’aime aussi les hommes fiables (comme les femmes, d’ailleurs).

l Votre qualité préférée chez une femme ?
La grâce. La féminité est une sorte de grâce.

l Qu’appréciez-vous le plus chez vos amis ?
La confiance absolue.

l Votre principal défaut ?
Peu audacieux. Et une certaine tendance pour la procrastination.

l Votre occupation préférée ?
Penser (pour ne pas dire rêver). Lire. Écrire.

l Votre rêve de bonheur ?
Je ne sais pas, peut-être continuer en mieux. Et que mes enfants soient heureux.

l Le pays où vous désireriez vivre ?
La France. J’y suis bien. Et comme démocratie, c’est, à mes yeux, le moins mauvais pays.

l Vos auteurs favoris en prose ?
Camus, j’y reviens toujours. Modiano, Maupassant, Steinbeck, et tant d’autres.

l Vos héroïnes dans la fiction ?
Antigone, plus que jamais. Nadja (de Breton), même si elle est désespérée. Un penchant aussi pour Anna Karénine.

l Vos héros dans la vie réelle ?
Mandela, Gandhi.

l Vos héroïnes dans la vie réelle ?
Louise Michel, Simone Weil.

l Vos prénoms favoris ?
Nina, Noé, Léa (prénoms de mes enfants). J’aime également Anne, Nadia.

l Ce que vous détestez par-dessus tout ?
Le sentiment de supériorité, l’arrogance ; que beaucoup oublient qu’ils doivent leur condition, leur statut, et tant d’autres choses à leurs parents ou à leurs aïeux.

l Les caractères historiques que vous détestez le plus ?
Le nationalisme, le bellicisme.

l Le fait militaire que vous admirez le plus ?
Le courage – et pas que sur le plan militaire.

l La réforme que vous estimez le plus ?
Toutes les réformes qui ont aidé les femmes à vivre mieux. Mais il y en a de moins en moins.

l L’état présent de votre esprit ?
L’espérance, partout et toujours.

l Comment aimeriez-vous mourir ?
Tranquillement, et quand mes enfants n’auront plus besoin de moi.

l Le don de la nature que vous aimeriez avoir ?
Savoir chanter. C’est surtout pour mes amis, car, même faux, je chante quand même...

l Les fautes qui vous inspirent le plus d’indulgence ?
Les fautes de distraction – une forme de relâchement. À condition que cela ne se répète pas !

l Votre devise ?
Fais ce que dois advienne que pourra.