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2020-04 / NUMÉRO 166   RÉAGISSEZ / ÉCRIVEZ-NOUS
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Parutions
Parutions libanaises


2010 - 12

Quatre livres récents, très différents, écrits par des Libanais, ont retenu l’attention de la rédaction : 

Hommage à Deir el-Qamar

Qui mieux que le professeur Antoine L. Boustany pouvait nous raconter la saga de Deir el-Qamar ? Avec érudition, l’auteur, qui a à son actif deux essais remarqués, retrace dans un beau livre paru aux éditions Antoine l’histoire de cette cité, de l’époque phénicienne à nos jours. À travers une promenade culturelle enrichissante et des textes glanés dans les œuvres des écrivains voyageurs, le lecteur découvre un patrimoine rare, la vérité sur certains événements controversés et des traditions qu’il est urgent de préserver. Un excellent livre, agrémenté de photos et de documents, qui comblera Libanais et touristes !


Pour mieux connaître Saïd Akl


Le poète Henri Zogheib vient de publier aux éditions de l’AUST, dans la collection « La mémoire libanaise », un bel ouvrage consacré à Saïd Akl. À travers une série d’entretiens avec l’auteur de Yara, Zogheib nous permet, dans Saïd Akl in haka, de mieux connaître la personnalité et l’œuvre de celui qu’il n’est pas exagéré de considérer comme le plus grand des poètes libanais. Certes, les propos de Saïd Akl ne sont pas toujours conventionnels, mais ils cadrent bien avec le personnage. Le livre comporte également des poèmes inédits en français et en « libanais », et fait suite à un autre ouvrage de Zogheib, Noqta aal harf, qui réunit les meilleurs papiers de l’auteur, lus sur les ondes de la Voix du Liban. Politique, art, culture… tous les sujets y sont abordés de manière concise et courageuse à la fois.


Un Marco Polo philosophe


Dans Le Périple de Maxime (éd. Antoine), premier livre de Me Nabil Mallat, le lecteur suit les traces d’un personnage cultivé qui visite le monde en compagnie d’amis rencontrés au fur et à mesure de ses voyages, et qui observe, discute et réfléchit sur les problèmes et le devenir de la planète. Illustré par Wajih Nahlé, il nous transporte de New York au Darfour, en passant par Bagdad et Beyrouth. Un peu à la manière du Candide de Voltaire, ce conte philosophique nous dispense des leçons de vie et nous ouvre les yeux. 


Cinquante ans d’humour

 

On savait Samy Khayath humoriste, on le découvre écrivain. Dans Connais-moi toi-même : Guerres, humour et franbaniaiseries, cet ancien élève des jésuites, titulaire de plusieurs diplômes universitaires, nous propose non pas une compilation de ses sketches, mais une lecture personnelle des faits majeurs qui ont jalonné l’histoire du Liban depuis son enfance à nos jours. Ce faisant, Samy Khayath nous offre une rétrospective passionnante où l’humour, évidemment, est omniprésent, mais qu’on lit avec nostalgie tant le Liban d’aujourd’hui paraît morose à côté de celui d’hier. Ce fin observateur des us et coutumes de la société libanaise passe au crible nos comportements, exalte le « franbanais » et nous raconte avec verve ses engagements artistiques et son combat pour la cause animale. Paru à l’occasion du jubilé de ses cinquante ans sur scène, son livre est un beau cadeau à tous ceux qu’il a su faire rire ou pleurer – de rire. 

 
 
 
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