Joe Kesrouani profite d'une exposition collective à Paris en compagnie de Zeina  Abirached, Dalia Baasiri, Myriam Boulos, Roy Dib, Sabyl Ghoussoub, Sami Haj-Chehade, Wafa'a Celine Halawi, Vicky Mokbel, Rania Tabbara et Lara Tabet pour nous rappeler que Beyrouth fut un temps un haut lieu de l'architecture moderne. Ce travail photographique méticuleux explore une série d'immeubles iconiques datant de l'âge d'or de la capitale, quand les architectes exploraient l'usage de nouveaux matériaux, de nouvelles finitions (le béton brut, par exemple), de nouvelles géométries, dans un esprit post-colonial et décomplexé. De ce patrimoine en voie de disparition depuis ces 30 dernières années (l'ère de la « reconstruction »), on retiendra, parmi d'autres, les œuvres d'Antoun Tabet, Joseph Philippe Karam, César Behlock, Nadim Majdalani, Khalil Ferneiny, Lucien Cavro, Henri Eddé, Jacques Ligier-Belair, Raoul Verney, Khalil Khoury, Lucien Cassia, Pierre Neema, Grégoire Serof, Pierre el-Khoury, sans oublier quelques hôtes de marque dont Karol Schayer, Oscar Niemeyer, Addor et Julliard.

 

 

Du 5 au 25 février 2020, Une autre scène libanaise à la Galerie Odile Ouizeman, 10/12 rue des coutures St Gervais, 75003, Paris.