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2020-04 / NUMÉRO 166   RÉAGISSEZ / ÉCRIVEZ-NOUS
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Editorial
Dix ans déjà !


Par Alexandre Najjar
2016 - 07
Le plus important dans un projet, c’est sa durabilité, sa pérennité. Combien de bonnes idées ont fait long feu, faute de suivi et de ténacité ? L’Orient littéraire fête aujourd’hui ses dix ans, preuve de l’enthousiasme intact de son équipe – formée d’une rédaction à l’efficacité redoutable et de collaborateurs libanais ou français de renom –, du soutien d’un lectorat fidèle, aussi bien au Liban que dans le reste du monde francophone, et de l’appui inconditionnel des propriétaires de L’Orient-Le Jour. En dix ans, nous avons partagé avec nos lecteurs des rencontres formidables avec des écrivains célèbres ou méconnus, des critiques d’ouvrages publiés en français, en arabe ou traduits, des reportages et des enquêtes, des hommages aux grands noms disparus, des relectures de chefs-d’œuvre de la littérature mondiale… Le succès obtenu par L’Orient littéraire, considéré comme un véritable pont culturel entre Orient et Occident, a dépassé notre attente : « L'Orient littéraire, excellent supplément mensuel de L'Orient-Le Jour », a écrit Le Point ; « Le supplément culturel du quotidien francophone libanais L'Orient-Le Jour a su accueillir les meilleures plumes libanaises et arabes de langue française. Il présente aussi les dernières œuvres littéraires ou artistiques dont on parle dans les grands médias internationaux », a affirmé Courrier international qui reprend régulièrement nos articles ; « Il est mensuel, se lit gratuitement en ligne et, par ses critiques, ses analyses et sa diversité, il est plus proche, dans son esprit, des suppléments de la Repubblica et de la Frankfurter Allgemeine Zeitung que de certains de ses homologues français », a noté l’écrivain et critique Pierre Assouline sur son fameux blog La République des lettres… Loin de nous griser, ces appréciations nous encouragent plutôt à poursuivre l’aventure, à rester « à la hauteur », malgré les obstacles et la crise que traverse actuellement la presse libanaise. Car L’Orient littéraire est né en pleine guerre des 33 jours : il est, pour ainsi dire, prémuni contre le défaitisme, prédestiné à combattre la barbarie et l’obscurantisme.

 
 
 
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