Miguel Bonnefoy
2015-09-03
Professeur de français, Miguel Bonnefoy partage ses racines entre la France, le Chili et le Venezuela. Il a remporté le prix du Jeune Écrivain, en 2013, grâce à sa réécriture du mythe d’Icare. Il vient de publier un premier roman intitulé Le voyage d’Octavio aux éditions Payot & Rivages.
Quel est le principal trait de votre caractère ?
Un cœur qui bat à rompre la poitrine.
Votre qualité préférée chez un homme ?Â
L’immortalité.
Votre qualité préférée chez une femme ?Â
Le courage.
Qu'appréciez-vous le plus chez vos amis ?
La loyauté.
Votre principal défaut ?
L’impatience.
Votre occupation préférée ?
Être à l’écoute des bruits confus du monde.
Votre rêve de bonheur ?
Écrire tous les jours.
Quel serait votre plus grand malheur ?
Mourir.
Ce que vous voudriez être ?
« L’homme nouveau » dont parlait El Che.
Votre couleur préférée ?
Le bonheur.
La fleur que vous aimez ?
La bouche d’une femme.
L'oiseau que vous préférez ?
Celui qui n’accepte pas de cage.
Vos auteurs favoris en prose ?
Flaubert, Uslar Pietri, Garcia Márquez.
Vos poètes préférés ?
Mallarmé, Gustavo Pereira, Lope de Vega.
Vos héros dans la fiction ?
Emma Bovary, Aureliano Buendia.
Vos compositeurs préférés ?
Berlioz, Gustavo Dudamel, Aldemaro Romero.
Vos peintres favoris ?
Courbet, Armando Reverón.
Vos héros dans la vie réelle ?
Le courage discret de ceux que nous côtoyons tous les jours.
Vos prénoms favoris ?
Attila, Africa, Americo.
Ce que vous détestez par-dessus tout ?
L’envie.
Les caractères historiques que vous détestez le plus ?
Tous les présidents qui dirigent le FMI.Â
Le fait militaire que vous admirez le plus ?
Le repos des casernes.
La réforme que vous estimez le plus ?
Multiplier les bancs publics sur les places.
L'état présent de votre esprit ?
Épuisé d’être heureux.
Comment aimeriez-vous mourir ?
Accroché à un rocher avec un vautour qui me dévore le foie.Â
Le don de la nature que vous aimeriez avoir ?
La renaissance.
Les fautes qui vous inspirent le plus d'indulgence ?
La jalousie et la tristesse.
Votre devise ?
« Ad augusta, per angusta » (« Vers d'augustes lieux par des lieux étroits »)Â