Muhammad Abi Samra
2014-06-05
J ournaliste et romancier libanais né en 1953, Muhammad Abi Samra est rédacteur au quotidien an-Nahar et a déjà publié trois romans : Pauline et ses ombres (Dar al-Farabi, 1990), L’homme que je fus (Dar al-Jadid, 1993) et Les résidents des images (Dar an-Nahar, 2003). Il est aussi l’auteur de plusieurs livres d’essais et d’enquêtes qui examinent la situation sociopolitique du Liban et du monde arabe : Les pays de l’humiliation et de la crainte (Dar an-Nahar, 2004), Tripoli, de la place d’Allah au Mina de la modernité (Dar al-Saqi, 2011) et La mort de l’éternité syrienne (Riad el-Rayyes, 2013).
Quel est le principal trait de votre caractère ?Â
Je l’ignore.
Votre qualité préférée chez une femme ?Â
L’étrangeté.
Votre qualité préférée chez un homme ?Â
La douceur.
Qu'appréciez-vous le plus chez vos amis ?Â
L’amitié perd de sa force avec l’âge.
Votre principal défaut ?
La fébrilité.
Votre occupation préférée ?
Le voyage et la marche.
Votre rêve de bonheur ?Â
Un sommeil profond après l’épuisement.
Quel serait votre plus grand malheur ?Â
Perdre des personnes que j’aime.
Ce que vous voudriez être ?Â
Un habitant de n’importe quel pays autre que le Liban.Â
Le pays où vous désireriez vivre ?Â
Un des pays scandinaves.
Vos auteurs favoris en prose ?
Hemingway et Kundera.Â
Vos poètes préférés ?Â
Abbas Beydoun,Wadih Saadeh et Bassam Hajjar.
Vos héros dans la fiction ?Â
Tous les héros des romans de Kundera.Â
Vos héros dans la vie réelle ?
Bill Clinton et Barack Obama.
Vos prénoms favoris ?
Sarah et May.
Ce que vous détestez par-dessus tout ?
La presse libanaise, Hafez et Bachar el-Assad.Â
Les caractères historiques que vous détestez le plus ?
Les conquérants islamiques.Â
Le fait militaire que vous admirez le plus ?
Aucun.
La réforme que vous estimez le plus ?
L’abolition de l’esclavage aux États-Unis.Â
L'état présent de votre esprit ?
Préoccupé par l’écriture de deux livres.Â
Comment aimeriez-vous mourir ?
Dans mon sommeil.
Le don de la nature que vous aimeriez avoir ?
Pouvoir danser.
Les fautes qui vous inspirent le plus d'indulgence ?
L’adultère.
Votre devise ?
Vivre avec lenteur.Â